Débutante avec beaucoup de questions

Ton explication est compréhensible, pas de soucis ! Je pense que cela peut être tenté, même s'il est toujours risqué d'insérer des fils métalliques dans une pièce crue. Le fil de cuivre sera très souple et non oxydé après cuisson, car totalement à l'état "recuit". La soudure à l'étain (au fer à souder) sera possible et pourrait même rigidifier le fil !

Merci, mais ça devra attendre ma commande j'ai fait deux figurines avec le bronze clair premium, un bonheur à travailler.
Du coup, comme j'avais du bronze rosé aussi en premium, j'ai voulu le travailler aussi, pour grouper mes cuissons. Bah, impossible : avec les 15g d'eau préconisés, j'avais une sorte de mousse collante, aspect mousse au chocolat. J'ai laissé au frigo, quand j'ai sorti, il était possible de le modeler, mais ça restait excessivement collant, aux doigts, au support ... je fais les formes que je veux, lissées, mais, dès que je pose par exemple une boule, modelée et lissée, elle reprend une texture mousseuse et devient une sorte de bouse plate, molle et collée au support.
J'ai laissé dans du film plastique au frigo pour la journée, je déballe, ça reste collant, ce qui ne devient pas mousseux et bouse molle après lissage et modelage se désagrège en poussière à chaque tentative de modelage.
Je ne comprends absolument pas quel est le problème avec cette pâte.
Pour le bronze clair, j'avais séparé ma boule en deux pour faire deux personnages, le premier avait été nickel, le deuxième devenait collant, j'ai supposé que la chaleur de mes mains le perturbait, j'ai mis au frigo dans un film puis retravaillé sans souci, tout se met bien en forme, ça ne s'affaisse pas plus que par le poids de la pâte.
Est-ce que mon bronze rosé est récupérable ?
Merci

Toutes les pâtes Premium se préparent avec la même quantité d'eau et ont la même plasticité. Donc si le bronze clair Premium te donnait satisfaction, le rose Premium aura une consistance identique s'il est préparé avec le même dosage d'eau.

Une pâte collante indique un surdosage d'eau. Il y a sans doute eu un problème de pesée de l'eau (ou volume d'eau, tout dépend du type de technique utilisée pour doser l'eau). Parfois, c'est juste un problème de tare dans la balance...

Une pâte sur-dosée en eau est difficile à récupérer car le temps d'évaporation sera extrêmement long, avec un risque que cela sèche davantage en surface et pas à coeur.
Il faudra peut-être l'utiliser sous forme de barbotine...

Ton autre problème de la boule de pâte divisée en deux, et qui a donné une boule OK et une boule collante est plus difficile à comprendre. Ton hypothèse de la chaleur de la main n'est pas idiot car une pâte "chaude" (30°C) sera toujours plus difficile à travailler qu'une pâte froide sortie d'un frigo par exemple. Plus la pâte est proche de 0°C, plus elle est agréable à travailler, bien nerveuse et pas collante. Les pâtons décongelés sont donc parfois plus sympathiques à modeler qu'une pâte "fraîche" mélangée à de l'eau à température ambiante.

C’est quand même bien étrange ce qui se produit avec ta pâte … On pourrait penser que tu t’étais trompée dans ton dosage d’eau mais le cas de ton pâton divisé en deux ne tient pas avec cette explication. Je n’ai jamais travaillé les Premiums mais une pâte mousseuse, c’est quand même bizarre… La chaleur de la main n’affecte la consistance de la pâte que dans le sens inverse puisque plus on travaille une pâte et plus elle se dessèche. Par ailleurs une pâte hydratée correctement se travaille parfaitement bien sans la réfrigérer.

Le plus simple pour rattraper facilement une pâte trop mouillée c’est de la laisser sécher à l’air libre en la malaxant régulièrement pour qu’elle conserve un niveau d’humidité homogène. Comme elle est collante on peut la malaxer entre deux films étirables, ça permet de l’aplatir facilement et de la dessécher plus rapidement.

Merci pour vos réponses.

Concernant l'eau, j'ai fait pareil que pour les autres, en plus, je la mets avec un petit bécher gradué, je contrôle donc le poids et le volume.

Le pâton divisé en deux, c'était avec le sachet d'avant, en bronze clair, la première boule sans souci, la deuxième un peu collante et redevenue agréable à travailler après un court séjour au frigo.

C'est le bronze rose qui mousse, colle et ne tient pas la forme ni la texture.
La pâte hydratée a passé la journée entière d'hier au frigo dans un film plastique, je l'ai sortie hier soir et elle a été très difficile à travailler, elle se désagrégeait. La solution trouvée pour éviter l'affaissement complet a été de travailler chaque élément séparément avec la main humectée. Comme il y avait beaucoup de "déchet" compte-tenu de la désagrégation, j'ai pu réaliser un gros stock de barbotine qui me permettra d'assembler tous mes éléments après un court séchage (déjà ce matin, les différentes parties se tiennent et sont manipulables sur la plaque où ça sèche, sans y rester collées). Je vais envisager le collage ce matin.

Du coup, je me retrouve avec un gros stock de barbotine pour une pâte que je ne vais pas racheter, c'est dommage.Je viens de passer commande pour de l'ultra-fine, je vais prendre sur moi et ma terreur du déliantage pour des pâtes que tout le monde semble trouver plus agréables à travailler et plus souples.

Il sera difficile de trouver une explication... l'hypothèse d'une erreur de notre part dans le dosage des ingrédients de ce lot reste tout-à-fait envisageable et j'ai vu que Farida avait ajouté un paquet gratuit dans ta commande expédiée ce matin...

Bonjour, merci pour ce paquet de bronze rose

Les petites pièces que j'avais façonnées se sont désagrégées à peine je les touchais. C'était étrange, elles étaient sèches au toucher mais la barbotine était immédiatement absorbée à peine je l'appliquais, elle ne restait pas en surface. J'ai attendu un jour de plus et tout est tombé en poudre.

C'est pas grave, ça réfrène mon impatience naturelle et ça m'oblige à faire un ponçage très minutieux des pièces déjà sèches en bronze clair, en attendant d'avoir la pâte pour faire les nouvelles et lancer ma cuisson.

Sinon, j'avais une question d'un autre ordre. Dans quelle mesure vous déplacez-vous pour des stages ? J'ai ouvert il y a une semaine une boutique avec deux copines artisanes, que nous présentons comme pôle textile (je suis plasticienne et travaille avec le textile, mes créatures en bronze vont intégrer des éléments textiles, Maeva est tisserande d'art et Marguerite est costumière-couturière). Les copines ont beaucoup aimé mes premiers essais en verre et métal (du point de vue des possibilités de la matière) et on s'est dit que proposer un stage pouvait être chouette en vue de fabriquer des éléments de mercerie (boutons en verre, attaches d'étoles ...). Notre idée est de proposer des stages qui rendent les participants autonomes : on part de la toison, on file, on teint, puis, soit on tisse et on coud, soit on feutre et on coud, soit on dentelle : on part de la matière jusqu'à un objet fini et, créer sa mercerie dans cette même optique prend tout son sens. Ce ne serait pas pour tout de suite, on lance d'abord la boutique puis les stages (le temps d'avoir une clientèle "fidèle"; là, en une semaine d'ouverture, nous avons déjà eu beaucoup de visites mais il est impossible de savoir si les gens reviendront et s'intéresseront à la fabrication) et nous voulons défrayer les intervenants qui viendront (frais de route, hébergement et repas) en plus des coûts pédagogiques que paieraient les stagiaires. Pour ces défraiements, on attend d'avoir une trésorerie boutique (on démarre avec nos trésoreries individuelles) : on va faire une fois par mois des vide-ateliers (stocks de matières inutilisées, livres ...) à prix libre en expliquant que c'est pour ces motifs.
Nous sommes en Bretagne (nord de l'Ille et Vilaine, entre Rennes et Saint-Malo, proche de Dinan), dans un village atypique et touristique (Bécherel) dans lequel il y a une quinzaine de librairies et autant d'ateliers d'art et d'artisanat pour 600 habitants. Même là, en février, indépendamment de tout évènement et hors saison, nous avons pas mal de visiteurs extérieurs au village. Nous avons une grosse structure culturelle (La Maison du Livre), qui dépend de Rennes Métropole et qui bénéficie donc de la communication de Rennes, véritable machine de guerre de la comm. Cette structure peut mettre des salles d'atelier à disposition, équipées de tables, points d'eau, chauffées et lumineuses.
Voilà, désolée pour le pavé.

Très joli projet ! Ce serait un plaisir de travailler avec vous... mais effectivement, 600 km nous séparent... La Bretagne est notre destination favorite pour les vacances. C'est une jolie région pour les créateurs !
Potentiellement, nous pouvons nous déplacer jusqu'à 1000 km à la ronde, si la durée du stage est d'une semaine et si les participants sont assez nombreux. Farida a déjà proposé des formations en république Tchèque à Prague. Pour des formations d'une journée, le périmètre se rétrécit à 150km, avec si possible plus de 3 participants. Pour des formations personnalisées en "cours particulier", une personne seule (ou même en groupe) pourra être accueillie avec plaisir dans notre atelier à Berlaimont (département du Nord, à 30 min de Valenciennes). En ce moment, nous organisons des formations à Obourg près de Mons en Belgique, dans l'atelier du verrier Alexandre Mayeur

Bonjour, des petites photos de mes explorations, dans deux directions : les pensionnaires du mini freak show et les godets d'aquarelle.

C'est atypique ces petits monstres de métal ! Merci pour le partage !
Ce côté sauvage forme un contraste étonnant avec les aquarelles qui me font plutôt penser à un univers tout en subtilité et nuances
Il y a certainement un petit monstre qui sommeille en chacun de nous !