Débutante avec beaucoup de questions

Merci quand même pour le soutien, j'attends le refroidissement de ma 4e cuisson.

A priori, la porosité peut être réduite à zéro en poussant la cuisson jusqu'à obtenir la finition brillante... Avec la nouvelle production à bords épaissis et moins hauts, ça devrait tenir !

Bonjour, merci
Une copine qui faisait avant des bijoux en pâte de métal m'a prêté son four Prométheus (7), c'est avec lui que j'ai fait mes essais (pour lui racheter si je suis satisfaite) : à 750° (deux fois), c'est pas cuit ; à 760°, ça semble cuit (même mat, c'est réduit, sonne comme du verre) mais c'est poreux, à 770°, c'est brillant à l'intérieur des formes, légèrement brillant à l'extérieur, mais ce n'est plus poreux (c'est rempli d'eau depuis une bonne heure, ça ne perle même pas dessous, on ne sent aucune humidité), et, surtout, je n'ai aucun affaissement (bon, j'avais fait mon "rattrapage" avec des sortes d'équerres aux angles).
L'intérieur n'avait pas été poncé avant cuisson, volontairement, pour garder un aspect plus brut qui accrochera les aquarelles quand elles sèchent et réduisent, et c'est celui qui est d'aspect brillant : mon ponçage préparatoire doit être mal fait, non ? Du coup, quel grain utiliser pour qu'il soit meilleur ? (j'avais commencé en 120 et terminé en 600).
Puis-je polir une fois cuit, et avec quoi ?

Par ailleurs, j'ai muselé la douleur de mon épaule pour attaquer le bronze (bronze premium, recommandé aux débutants terrorisés par l'étape du déliantage), je le trouve super lourd, il m'est impossible de façonner les figurines que je veux dans les positions que je souhaitais (un bras levé), le poids de la matière fait affaisser l'ensemble. J'ai trouvé une parade en trouvant des objets support pour garder la forme mais ça crée des grosses fissures sous le bras (le bras est maintenu en l'air par un bol mais le corps s'affaisse, ce qui crée une fissure à l'aisselle) et, en plus, ça a tendance à coller au bol, ce qui crée une sorte de pastille de pâte sèche. C'est bien pour ça que je voulais mettre un fil inox dedans, pour tenir ma forme et alléger l'ensemble. Du coup, que pourrais-je insérer en squelette ? Merci

Jérémie au clavier (je suis sur le compte de Farida...)

La température recommandée pour une cuisson du verre avec une  brillance sans perte de détail se situe autour de 780°C. Tes résultats dans le PRO-7 sont donc parfaitement cohérents avec nos tests.
Concernant le ponçage, nous ne le conseillons pas avant cuisson. La brillance apparaît naturellement à la cuisson et dépendra surtout de la température atteinte. Même si c'était une partie non lisse avec cuisson, tant que la température est atteinte, la surface deviendra brillante. A priori, pas besoin de polir après cuisson. Un verre cuit est assez long à polir pour le faire briller. Ce midi, un verrier professionnel nous a rendu visite dans notre atelier et nous a dit qu'il avait utilisé avec succès les "radials discs" pour polir le verre (sur pièce en fusing traditionnel), mais que c'était un travail fastidieux, car il faut passer par toutes les tailles de grains du plus grossier au plus fin. La phase de polissage jusqu'à la finition "poli miroir" reste possible. Il nous a dit que plus l'abrasif est fin (grain 600 à 1000), plus le travail est long.
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Concernant la possibilité des renforts dans la pâte de métal, il pourrait être préférable de les
utiliser uniquement pendant que la pâte est molle. Après un peu de séchage, ils pourraient être retirés. Je pense à des aiguilles de couture ou des fils inox (souvent très rigides) plantés dans l'axe des bras ou jambes par exemple. Une fois la "consistance cuir" atteinte (= séchage partiel), il peuvent être retirés car le risque d'affaissement sera considérablement réduit. Eviter d'attendre le complet séchage pour retirer les renforts, car les aiguilles/fils pourraient rester bloqués dans la pâte. Il est préférable aussi d'éviter de laisser des renforts dans la pâte pendant la cuisson pour éviter les risques de fissuration. Avec le bronze Premium, des renforts avec des cure-dents en bois pourraient être laissés de manière permanente. Ils vont se carboniser dans le four (sans brûler complètement), mais le carbone résiduel ne devrait pas être trop problématique.

Merci beaucoup pour ces réponses.
Pour ma prochaine fournée de verre, j'irai directement à 780°.
Le ponçage m'avait aussi servi à rectifier des formes ; dans ce cas, quand je suis en consistance "cuir", je peux le faire avec un scalpel ? Franchement, ça m'arrange, ça ira plus vite
Pour le bronze, je vais voir avec un cure-dents, mais j'avoue l'avoir trouvé difficile à travailler, je n'avais pas une jolie consistance de pâte avec la quantité d'eau préconisée sur le paquet, c'était cassant et granuleux, impossible de faire des choses fines.

Toujours Jérémie au clavier
La consistance cuir est une phase intermédiaire de séchage. Il n'est pas recommandé de cuire à consistance cuir (même si ça rime !). Le travail au scalpel sera plus facile sur pâte parfaitement sèche.

La pâte de métal sera toujours plus dense et lourde que la pâte de verre...
Acier : 7,85 g/cm3
Cuivre : 8,9g/cm3
Argent : 10,5g/cm3
Or : 19,3g/cm3
Verre : 2,5g/cm3

Le verre est donc à peu près 4 fois moins dense qu'une pâte de métal et sera donc plus sujet à l'affaissement pendant la phase "crue"

Oui, pour la consistance "cuir", je vois ce que c'est, on l'utilise aussi en argile (terre), par exemple pour monter un objet en volume (assembler les 4 faces d'un carré, que les parois aient assez de tenue ...).
Mais c'est noté, je rectifierai à sec.
Et pour la consistance du bronze ? Faut-il rajouter un peu d'eau ? Ou un corps gras ?

Ajouter de l'eau dans la pâte la rendrait trop collante et difficile à travailler, avec encore plus de risques d'affaissements. Ajouter un corps gras, type glycérine rendra la pâte plastique après séchage. C'est une piste intéressante mais que nous avons peu exploré.
Pour info, la marque australienne AMC (Aussi Metal Clay) propose ce type de pâtes de bronze préparées avec des corps gras : voir la gamme flex :
https://www.youtube.com/watch?v=2H3QXmJ6-Ok&ab_channel=AussieMetalClay

Je n’utilise pas la Premium mais je ne pense pas qu’il soit normal qu’elle soit granuleuse. Les autres pâtes (classique et UF) sont lisses et très faciles à travailler.

Concernant ton problème de tenue de la pâte, je pense que je n’avais pas compris la raison de ton souhait d’utiliser une armature : j’avais cru que c’était pour renforcer tes pièces, non pour permettre de les construire facilement. En effet la pâte est assez molle et demande un support pour l’aider à conserver sa forme. Je n’ai employé une armature que pour la dernière pièce que je suis en train de faire parce que les différents éléments en sont très longs et fins et qu’il était risqué de procéder autrement en raison des risques de casse à la cuisson. Pour les autres pièces j’ai toujours procédé  par étape en ajoutant petit à petit de la pâte sur une base initiale déjà durcie, à la fois en volume et en longueur. Par exemple je forme grossièrement la base d’une aile puis je rajoute des plumes petit à petit, en laissant le temps à la pâte de durcir suffisamment. Ainsi la pâte ne s’affaisse pas. On peut aussi utiliser des supports pour l’aider à garder la forme.

Pour éviter que la pâte ne colle au support il suffit d’utiliser un peu d’huile. Pour ma part j’utilise du Coolslip qui est vraiment un super produit. Il est très efficace et il en faut très peu. J’avais acheté le mien en Angleterre il y a très longtemps mais je ne sais pas à combien se montent actuellement les frais de port depuis le RU.

Concernant l’usage de la glycérine, on avait fait des tests à une époque (je ne sais pas s’ils sont sur ce forum ou si on les avait publiés sur le précédent), en tout cas ils n’étaient pas hyper concluants. Aussie propose en effet un produit à ajouter à la pâte, je dois dire que j’en ai reçu mais que je ne l’ai jamais essayé

https://www.metalclay.co.uk/coolslip-antistick-spray-120ml/

Bonjour et merci pour les réponses et conseils. Je note l'idée d'ajouter de la consistance en plusieurs fois, en plus, j'imagine que ça favorise le séchage à coeur.
C'est un peu la technique des boulettes, en modelage. Sinon, je viens de penser à une autre technique de céramique pour monter des objets verticaux : celle du pendu : on fabrique une potence, on y suspend un fil (textile, en matière naturelle, il brûlera sans salir) et on monte la pièce autour, en plus, la terre/pâte adhère au fil, avec des boulettes. Quand c'est fini et sec, on coupe le fil et il cuit avec le reste. Il faut juste faire attention aux bulles d'air.
Concernant la consistance de la pâte, je crois que je vais juste me faire confiance et m'humecter les mains jusqu'à obtenir la bonne consistance, sans m'obliger à avoir strictement ce qui est préconisé.