retrait des pâtes de bronze

bon j'ai à peu près tout compris sauf l'adjectif biphasé. Qu'était-ce qu'un métal biphasé ? je connaissais le triphasé électrique mais mon vieux cerveau turbinait mais ne trouvait pas et vive googlesearch je suis tombée sur ce doc http://micro.icaunais.free.fr/03_diag_phase.pdf qui m'a permis de comprendre.

biphasé = 2 phases : une phase solide et une phase liquide "mélangées".

merci!!!!!!!!!!!!!! je cherchais le terme "diffusion".
J'avais eu un cours de frittage il y a très longtemps, que j'ai oublié de ne pas l'utiliser.
Si en plus on rajoute une pression, le temps de maintien à basse température diminue il me semble.

Ralala les diagrammes binaires, une grande histoire d'amour. Merci pour la composition chimique des 2 bronze, je vais pouvoir mieux cerner ce qui se passe dans le four.

Pour l'idée du variateur, je vais laisser tomber. Si je laisse mon contenant dans le four après l'avoir débranché, ça me permettrait de maintenir suffisamment la température sans l'augmenter, afin de diminuer encore les porosités.

Jusqu'à présent, à la fin de la cuisson, je sors mon contenant que je couvre, et laisse refroidir à l'air. Ce n'est peut être pas à faire?

Un métal pur est forcément monophase, d'où l'intérêt des alliages.
C'est pour ça que le cuivre UF doit cuire plus haut en température? se rapprocher de la phase liquide?

Effectivement, pour 2 min de cuisson de différence, je comprends mieux les risques.
Si le CuSn10 (doré) et le CuSn22 (blanc) cuisent ensemble (à 810°C par exemple), le doré reste en phase alpha, et le blanc en phase alpha+liq, qu'où la déformation et le retrait.

Très complet le doc que tu as trouvé Frannyz!

Oui, comme ils sont monophasés, les métaux purs sont assez délicats à fritter : le cuivre et l'argent sont pratiquement impossible à fritter correctement si on reste aux granulométrie des poudres atomisées à l'air ou à l'eau (très rarement inférieures à 50µ). Il faut passer aux particules générées par électrolyse, qui sont de l'ordre de 1 à 10µ. Le mieux est de faire un mélange égal de 5µ/50µ pour réduire le retrait après cuisson et pour éviter d'avoir une pâte trop collante. Pour aller plus loin, je recommande la lecture du livre de Randall M. German "Sintering, Theory and Practice", 1996 (c'est ma bible !)