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Au tour de la ACS950
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Re: Au tour de la ACS950
Oui mais il faut acheter un ligiciel spécial où en fait tu ne peux revenir sur tes écritures pour ne pas pouvoir modifier les lignes que tu as déjà remplies...
Et après tu dois te promener sur les expos avec ton ordi pour justifier en cas de contrôle. Entre le prix du logiciel et ça, j'ai opté pour le livre papier !
Et après tu dois te promener sur les expos avec ton ordi pour justifier en cas de contrôle. Entre le prix du logiciel et ça, j'ai opté pour le livre papier !
Re: Au tour de la ACS950
ouep pas plus simple comme solution.
Et j'imagine que le logiciel coûte un bras ?
Et j'imagine que le logiciel coûte un bras ?
Re: Au tour de la ACS950
Alors pour moi la législation suisse est plus simple dans le sens que je n'ai pas de livre de police à avoir. Ouf, car ça a l'air en effet bien ennuyeux.
Et pour le reste, je me dis qu'un bureau central de poinçonnage/testage comme ça se fait en Angleterre pourrait être une bonne idée... Qu'ils testent ce qu'ils veulent, moi ça m'est égal, je fais au plus près de ma conscience et n'ai ni l'intention ni intérêt de flouer mes acheteurs!
Et je pense que, indépendamment de la question de la robustesse ou de la solidité, la quantité d'argent présente dans les bijoux est au minimum celle qui est indiquée par le poinçon. Finalement c'est ça qui fait foi, et pas la qualité de l'alliage (je viens de rechercher les textes et en effet, on parle de quantité minimale du métal pur, peu importe l'autre composante de l'alliage).. Je ne sais pas pour vous (en France...), mais en Suisse, si on vend un bijou en argent 925, on considère qu'il a au moins 925 millièmes d'argent! Qu'il soit fondu, ou fritté, on s'en fout! Et sur ce point, je pense être honnête! D'ailleurs, j'ai même tendance à ne plus trop employer le poinçon 999, à moins que je n'aie employé que de la pâte 999. Autrement, je me protège aussi en mettant 925...
Ceci dit... Jérémie... n'aie crainte!
ça pourrait être intéressant que tu fasses tes propres expériences avec ces pâtes! En tout cas, en ce qui concerne la EZ960, je remarque une formidable résistance aux différents stress. Là je suis en train de faire un cuff en ACS925, et ne me fais que tellement peu d'illusions à son sujet que je proposerai je crois d'emblée un remplacement complet à la personne qui me l'a commandé! Mais pour le moment, il n'est pas cuit... alors on verra!
Et pour le reste, je me dis qu'un bureau central de poinçonnage/testage comme ça se fait en Angleterre pourrait être une bonne idée... Qu'ils testent ce qu'ils veulent, moi ça m'est égal, je fais au plus près de ma conscience et n'ai ni l'intention ni intérêt de flouer mes acheteurs!
Et je pense que, indépendamment de la question de la robustesse ou de la solidité, la quantité d'argent présente dans les bijoux est au minimum celle qui est indiquée par le poinçon. Finalement c'est ça qui fait foi, et pas la qualité de l'alliage (je viens de rechercher les textes et en effet, on parle de quantité minimale du métal pur, peu importe l'autre composante de l'alliage).. Je ne sais pas pour vous (en France...), mais en Suisse, si on vend un bijou en argent 925, on considère qu'il a au moins 925 millièmes d'argent! Qu'il soit fondu, ou fritté, on s'en fout! Et sur ce point, je pense être honnête! D'ailleurs, j'ai même tendance à ne plus trop employer le poinçon 999, à moins que je n'aie employé que de la pâte 999. Autrement, je me protège aussi en mettant 925...
Ceci dit... Jérémie... n'aie crainte!
ça pourrait être intéressant que tu fasses tes propres expériences avec ces pâtes! En tout cas, en ce qui concerne la EZ960, je remarque une formidable résistance aux différents stress. Là je suis en train de faire un cuff en ACS925, et ne me fais que tellement peu d'illusions à son sujet que je proposerai je crois d'emblée un remplacement complet à la personne qui me l'a commandé! Mais pour le moment, il n'est pas cuit... alors on verra!
Re: Au tour de la ACS950
Tu as raison, Tulipes, il me manque la partie pratique pour cette catégorie d'alliage. Rester dans la théorie peut être source d'erreurs. Je vais essayer d'apporter un peu plus d'humilité à mes interventions.
Investir dans ces pâtes pour faire des tests est très tentant, mais je sais que si je me lance, je vais perdre énormément de matière. J'ai perdu plusieurs kg de bronze (et autres alliages cuivreux) dans des crash-tests, et parfois, j'ai l'impression de me faire aussi mal à moi qu'au métal. Quand le métal souffre, je souffre. Avec l'argent, c'est quasi insupportable pour moi. Ici, il faudrait tester des dizaines de protocoles différents : sous atmosphère réductrice ou oxydante, différentes durées de paliers, température + ou moins élevée, et comparer tout ça avec des échantillons 999... Tout cela est long, coûteux et "douloureux"...
Donc voilà, je reste dans la théorie, et mon plus gros questionnement, c'est de savoir quel est le pourcentage de cuivre métallique qui survit à une cuisson à l'air libre d'une heure à 850°C, idem pour une heure à 950°C etc pour des durées plus longues jusqu'à 8 heures.
Dans tous les cas, une pâte à 960/1000 contient moins de 4% de cuivre avant cuisson (l'oxydation débute à température ambiante, surtout pour une pâte hydratée). Plus la cuisson sera longue, plus le cuivre s'oxydera jusqu'à atteindre potentiellement 0% en fin de cuisson.
La pâte étant poreuse, la corrosion ne peut se restreindre à la surface. En plus de la couleur grise de surface, l'intérieur de la pâte présente une couleur grise, voir gris foncé (si bien qu'une cliente qui présentait son cas sur facebook s'est demandée si l'objet était bien délianté).
Ce n'est bien sûr pas du liant (noir de carbone), mais de l'oxyde de cuivre noir.
L'oxyde de cuivre noir ne peut être qu'un obstacle à la solidité, mais sont % faible n'empêche pas de tordre les bandes test en U (comme cela est possible également pour la 999 frittée autour de 900° pendant une heure).
Paradoxalement, le fait qu'une bandelette test se torde sans fissurer est le signe qu'elle n'est pas dure, donc que le cuivre n'a pas d'effet significatif sur la dureté du métal (car peu présent ou pas présent). Les alliages durcis sont plus cassants que les métaux nobles purs. Il est possible que le métal des 950 et 960 soit durci pas quelques % résiduels de cuivre non oxydés. Mais inévitablement, l'oxyde présent va faire baisser la résistance à la cassure.
J'ai vu qu'une personne d'Aïda été intervenue pour expliquer les cassures des objets. Il met en cause la régulation des fours, mais aussi et surtout la finesse des objets réalisés. Je ne suis pas intervenu, mais ici, je peux vous le dire à vous, je ne suis pas d'accord !!!
Là, pour le coup, je ne reste pas dans la théorie et j'ai expérimenté des centaines de fois le frittage de très fines feuilles de métal (parfois aussi fines que quelques centaines de microns), en argent, en cuivre ou en alliages cuivreux. On observe au contraire que les fines feuilles de métal sont infiniment plus flexibles. Heureusement d'ailleurs, car c'est grâce à cela que les fils électriques se plient en angle droit (et + !) sans casser. Les plus souples sont les fils fins. Vous pourrez observer également que les feuilles de papier alu se plient à 360°C alors qu'elle ne font que 20 microns d'épaisseur (=0,02mm) !
Le débat reste ouvert...
Investir dans ces pâtes pour faire des tests est très tentant, mais je sais que si je me lance, je vais perdre énormément de matière. J'ai perdu plusieurs kg de bronze (et autres alliages cuivreux) dans des crash-tests, et parfois, j'ai l'impression de me faire aussi mal à moi qu'au métal. Quand le métal souffre, je souffre. Avec l'argent, c'est quasi insupportable pour moi. Ici, il faudrait tester des dizaines de protocoles différents : sous atmosphère réductrice ou oxydante, différentes durées de paliers, température + ou moins élevée, et comparer tout ça avec des échantillons 999... Tout cela est long, coûteux et "douloureux"...
Donc voilà, je reste dans la théorie, et mon plus gros questionnement, c'est de savoir quel est le pourcentage de cuivre métallique qui survit à une cuisson à l'air libre d'une heure à 850°C, idem pour une heure à 950°C etc pour des durées plus longues jusqu'à 8 heures.
Dans tous les cas, une pâte à 960/1000 contient moins de 4% de cuivre avant cuisson (l'oxydation débute à température ambiante, surtout pour une pâte hydratée). Plus la cuisson sera longue, plus le cuivre s'oxydera jusqu'à atteindre potentiellement 0% en fin de cuisson.
La pâte étant poreuse, la corrosion ne peut se restreindre à la surface. En plus de la couleur grise de surface, l'intérieur de la pâte présente une couleur grise, voir gris foncé (si bien qu'une cliente qui présentait son cas sur facebook s'est demandée si l'objet était bien délianté).
Ce n'est bien sûr pas du liant (noir de carbone), mais de l'oxyde de cuivre noir.
L'oxyde de cuivre noir ne peut être qu'un obstacle à la solidité, mais sont % faible n'empêche pas de tordre les bandes test en U (comme cela est possible également pour la 999 frittée autour de 900° pendant une heure).
Paradoxalement, le fait qu'une bandelette test se torde sans fissurer est le signe qu'elle n'est pas dure, donc que le cuivre n'a pas d'effet significatif sur la dureté du métal (car peu présent ou pas présent). Les alliages durcis sont plus cassants que les métaux nobles purs. Il est possible que le métal des 950 et 960 soit durci pas quelques % résiduels de cuivre non oxydés. Mais inévitablement, l'oxyde présent va faire baisser la résistance à la cassure.
J'ai vu qu'une personne d'Aïda été intervenue pour expliquer les cassures des objets. Il met en cause la régulation des fours, mais aussi et surtout la finesse des objets réalisés. Je ne suis pas intervenu, mais ici, je peux vous le dire à vous, je ne suis pas d'accord !!!
Là, pour le coup, je ne reste pas dans la théorie et j'ai expérimenté des centaines de fois le frittage de très fines feuilles de métal (parfois aussi fines que quelques centaines de microns), en argent, en cuivre ou en alliages cuivreux. On observe au contraire que les fines feuilles de métal sont infiniment plus flexibles. Heureusement d'ailleurs, car c'est grâce à cela que les fils électriques se plient en angle droit (et + !) sans casser. Les plus souples sont les fils fins. Vous pourrez observer également que les feuilles de papier alu se plient à 360°C alors qu'elle ne font que 20 microns d'épaisseur (=0,02mm) !
Le débat reste ouvert...
Re: Au tour de la ACS950
Voilà un des deux bracelets que j'ai réalisés avec la ACS 950 (l'autre n'a pas encore été récupéré par sa propriétaire, donc je ne le montre pas pour le moment).
Il est solide et tient la route, à mon avis (il a l'air solide, en main il est ferme et ne se déforme pas). COmme dit plus haut, je n'ai pas eu de plaisir particulier à travailler cette pâte, qui va peut-être se laisser apprivoiser avec le temps, on verra. Les cabochons sont de l'Agate bleu dentelle (il y en a 4 en tout)
J'ai essayé de reconstituer de la pâte après un passage à la Silhouette (pour l'autre bracelet justement), et je n'ai pas réussi, suis ressortie avec trop d'eau et juste impossible d'obtenir un résultat convenant). OK, je ne suis pas réputée pour ma patience... alors peut-être que j'aurais simplement dû attendre plus longtemps. Maintenant, c'est de la barbotine, et les choses sont claires .
J'ai la chance d'avoir reçu un petit pack de PMC Sterling one fire (PMC960) à tester... mais pas encore eu le temps! Je m'y mets dès que!!!
Tiens on peut éditer maintenant? Cool!
Alors j'ai oublié de dire que ce bracelet (l'autre aussi), je l'ai cuit selon le protocole en 2 phases, montée lente à 500C, puis 1h30 (recommandé 1h, mais bon), à 870C. Je les ai cuits à plat et mis en forme sans aucun problème sur mon triboulet à bracelets. Pas de fissure ou quoi que ce soit. Une fois en forme et les pierres bien serties, je l'ai encore frappé au maillet en peau de buffle pour finir de l'écrouir. Il a très bien tenu le choc !
Il est solide et tient la route, à mon avis (il a l'air solide, en main il est ferme et ne se déforme pas). COmme dit plus haut, je n'ai pas eu de plaisir particulier à travailler cette pâte, qui va peut-être se laisser apprivoiser avec le temps, on verra. Les cabochons sont de l'Agate bleu dentelle (il y en a 4 en tout)
J'ai essayé de reconstituer de la pâte après un passage à la Silhouette (pour l'autre bracelet justement), et je n'ai pas réussi, suis ressortie avec trop d'eau et juste impossible d'obtenir un résultat convenant). OK, je ne suis pas réputée pour ma patience... alors peut-être que j'aurais simplement dû attendre plus longtemps. Maintenant, c'est de la barbotine, et les choses sont claires .
J'ai la chance d'avoir reçu un petit pack de PMC Sterling one fire (PMC960) à tester... mais pas encore eu le temps! Je m'y mets dès que!!!
Tiens on peut éditer maintenant? Cool!
Alors j'ai oublié de dire que ce bracelet (l'autre aussi), je l'ai cuit selon le protocole en 2 phases, montée lente à 500C, puis 1h30 (recommandé 1h, mais bon), à 870C. Je les ai cuits à plat et mis en forme sans aucun problème sur mon triboulet à bracelets. Pas de fissure ou quoi que ce soit. Une fois en forme et les pierres bien serties, je l'ai encore frappé au maillet en peau de buffle pour finir de l'écrouir. Il a très bien tenu le choc !
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