grand jour!

Il est certain que tu vas y arriver, et je suis désolée de ne pas pouvoir t'aider... Allez, ce soir tu vas nous faire une danse de la joie, c'est sûr !  :drunken: 

Oui, c'est clairement ce qui s'est passé : il a du carbone dans l'objet, c'est certain. C'est le carbone (liant résiduel) qui fragilise ton objet et donne cette horrible couleur brune.

Le temps de montée ou le temps de palier ne sont pas à mon avis des points sensibles. Comme je l'ai souligné juste au dessus, l'important, c'est la température et l'atmosphère de cuisson.

Comme ta température est OK, je ne vois qu'un problème d'atmosphère de cuisson. Ton charbon étant aussi OK...il reste la circulation d'air dans ton four. Là, c'est pas drôle pour moi comme pour toi, je constate que l'air circule mal dans ton four. C'est impossible à changer à moins de cuire porte entrouverte ! Cela explique tes déconvenues avec les mono de Hadar. Ces déconvenues se retrouvent avec nos mono. Cela explique aussi pourquoi tu as de meilleurs résultats avec l'acier. Le fer contenu dans les mono est là pour absorber le carbone en excès. Plus il y a de fer, plus le carbone sera toléré. Le cuivre et le bronze Premium contiennent logiquement moins de fer que l'acier et seront donc pour ton four des pâtes délicates à cuire (voire impossibles ?)
La taille du regard est importante : M40, PRO-1 et PRO-7 ont la même taille de regard, pour des volumes respectifs de 1/2 litre, 1 litre et 7 litres. L'atmosphère de cuisson sera donc très différente.
De plus, dans un M40, le regard est placé sur le dessus, ce qui est la position la plus favorable à la circulation d'air. Aux Etats-Unis, les cuissons sont majoritairement réalisées dans des SC2, qui ont un volume de 5 litres et demi, mais qui ont un regard placé en partie supérieure, comme pour le M40.
Pour l'instant, le seul remède que j'entrevois pour ton four PRO-7 est le déliantage préalable de toutes les pâtes, qu'elles soient mono ou pas, ou l'utilisation des aciers mono. Tu auras logiquement plus de succès avec le RMP8, sachant malgré tout que les regards sur le côté ne sont pas non plus l'idéal.

Merci pour ton éclairage Jérémie...

J'aimerais consacrer mon Rmp8 à des cuissons d'argent (pas de container qui floque, pas de charbon)...

Donc je vais essayer de cuire ma prochaine pièce test en gardant la porte du four pas clipsée... ça fera peut-être déjà juste ce qu'il faut???
As-tu déjà essayé de cuire des Premium en 2 phases? ça marche aussi?

Armelle, j'imagine que cette discussion te fait pencher pour le Paragon !
En même temps, Otteline Tuitel, qui est (pour le moment) la seule instructrice Hadar en Europe) a le même four que moi... pffff....

Tu lis dans mes pensées ou quoi ? !!       
Mais bon, depuis que j'ai vu que, même acheté en GB, le Paragon était beaucoup plus cher que le Prometheus, j'ai un peu abandonné l'idée... Par ailleurs, les propriétaires du Pro7 en sont en général très satisfaits...

Oui, j'ai déjà délianté des Premiums (par erreur, dans une vague de déliantage de pâtes classiques et UF). La cuisson a eu lieu normalement et je n'ai pas vu de différence !
Comme ton PRO7 a tendance a faire des cuissons "à l'étouffée", une porte déclipsée pourrait aider à faire entrer un peu d'air... la peinture risque juste de brûnir à cause des gaz chauds.

Il y a peut-être d'autres paramètres qui s'ajoutent au déficit d'aération et qui peuvent expliquer tes déconvenues, c'est la taille du conteneur, le volume de charbon, l'épaisseur sous et sur l'objet...
Depuis peu, je soupçonne aussi les refroidissements trop lent et longs de réduire la solidité des pâtes contenant du fer : une piste à creuser.

Plus nous auront de détails sur ton protocole, plus nous pourrons détecter les problèmes. Le point positif et rassurant quelque part, c'est de savoir que Otteline Tuitel réalise ses cuissons dans un PRO-7. En effet, elle nous a commandé un Sample Pack des 6 pâtes Premiums et nous a envoyé un mail cette semaine pour nous indiquer qu'elle était enthousiasmée par les résultats.

Bon ben je vais délianter les prochaines... vu qu'elles sont faites... et voir...

Je défourne rapidement en général à chaud, histoire de contempler les couleurs... Surtout avec des cuissons courtes... ça me tannait avec les pâtes de Hadar de devoir défourner à froid ou presque...

J'avais mis les pièces environ au milieu de mon container avec 2cm dessous-2cm dessus...

Bon je viens de redémarrer avec la porte déclipsée... Et j'ai remis la pièce d'avant, histoire de voir... Et si ça marche pas je recommence avec déliantage...

Hadar préconisait une rampe de montée de 45 min minimum pour les monocuissons... Mais si la première pièce est OK à la fin de cette cuisson, je ne saurai pas comment interpréter la chose

PFff....

Avec déliantage, la probabilité d'avoir une cuisson parfaite sera proche de 100% !   

Alors je vais m'y résoudre car la cuisson porte pas clipsée n'a rien donné de plus concluant...
Et la pièce foutue de ce matin est ressortie... bien cuite!

Ce qui m'amène tout de même à poser la question (et il faudrait que je fasse encore des tests, mais je hais les tests, et tu as une réponse "scientifique" à tout Jérémie, alors que moi j'aime pas raisonner...) de savoir si c'est la double durée qui fait que la pièce a cuit

Il y a re-eu déliantage, de facto... non? Ou alors la pièce a "juste" profité d'une plus longue durée de cuisson???

En tout cas elle est solide, résiste au "jeter par-terre de pièce test", je n'arrive pas à la plier de mes doigts, et elle a une couleur correcte après un premier passage aux meulettes...

Mais dis-moi ce que tu penses de ma question... pas que je me torture la tête tout le WE !!!

J'écris la réponse avec le compte de Farida...
Le déliantage de la pièce "foutue" a probablement eu lieu en quelques secondes au refroidissement, lors du défournement à chaud de la première cuisson. Et puis bien sûr, une deuxième cuisson, ça aide aussi. Lors d'une cuisson, il y a deux "chances" : le passage très court à 300 ou 350°C, puis un deuxième vers 500°C, avant que le coco ne brûle. Je pense sincèrement qu'il est inutile de faire des paliers lors de la montée ! D'après toutes mes observations, quand la la combustion du liant débute, le processus est vif (quelques secondes). Il faut juste veiller à ce que l'oxygène ne manque pas pendant ces précieuses secondes.

Dans une mono cuisson, je ne sais pas si le liant brûle à 300/350°C ou 500/550°C (ou les deux ?). Je pencherais pour 350°C

Dans tous les cas, merci pour ces retours d'expérience, ça nous fait tous avancer !

Jérémie